La SMAT dans la tourmente

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Le tribunal de commerce de Mulhouse (68) a prononcé, le 17 mars, la mise en redressement judiciaire de la SMAT (Société de manutention d'affrètement et de transport) qui compte 270 salariés et 150 véhicules.

Elle est assortie d'une période d'observation de six mois. Une audience est prévue le 19 mai au tribunal de Mulhouse. Dès 2002, la SMAT (détenue à 51 % par des cadres et à 49 % par SMAT Participations) voyait son CA reculer de 5,5%, à 58,92 M€ et son résultat net devenir négatif à 1,2 million d'euros. Début 2003, l'entreprise alsacienne avait dû procéder à une recapitalisation. D'un montant de 1,195 M€, celle-ci avait été imputée sur les réserves de l'entreprise. Son P-dg, Alain Chalret du Rieu, faisait savoir que « le groupe (n'était) aucunement en difficulté ». Mais douze mois plus tard, il a dû recourir au dépôt de bilan « technique ». « Une appellation convenue qui signifie qu'il a pris l'initiative pour gérer la situation au mieux avant de se retrouver au pied du mur », précise Me Pierre Mulhaupt, l'administrateur désigné par le tribunal. Quel est désormais l'horizon de la SMAT ? Dans une lettre adre

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