L'abattoir provoque la défaillance

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Spécialisé dans le transport de volailles vivantes (5 ensembles, 12 conducteurs), Escautrans a déposé son bilan le 29 octobre à cause de la fermeture le 23 mars de l'abattoir de Lens (59).

Selon son P-dg Philippe Deleau, Escautrans réalisait 75 % de son chiffre d'affaires (1,458 M€ pour 60 000 € de pertes au 30 juin 2006) avec le site en question. Propriétaire d'une seconde société (Escauvrac), Philippe Deleau s'était lancé par ailleurs dans le transport de farines de viandes. Il avait investi dans l'achat de six citernes en misant sur des contrats signés avec une entreprise hollandaise. Laquelle a vendu à des repreneurs qui « ont sensiblement baissé les prix et imposé à l'entreprise un mode de fonctionnement pas rentable ». Résultat : Escauvrac se retrouve dans le rouge et fait supporter ses pertes à Escautrans. « La première doit 130 000 à la seconde », indique le P-dg. Depuis, le dirigeant se bat sur tous les fronts pour se dégager de la trésorerie. Après avoir investi progressivement dans le frigorifique (avec quatre ensembles), il s'est lancé dans le spot et l'affrètement, grâce au soutien de collègues

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