C'est ce qu'indique l'Observatoire social du ministère des Transports dans sa dernière note de conjoncture trimestrielle et sur la base d'une enquête réalisée au 1er semestre 2003 auprès de 1 466 chauffeurs routiers. Des professionnels qui, au demeurant, paraissent bien informés de leurs droits : les trois-quarts d'entre eux déclarent connaître les modalités de l'accord. Lequel, notent 71 % des « grands routiers » et 67 % des autres conducteurs, est appliqué dans leur entreprise. Une part non négligeable d'entre eux (22 % des premiers, 13 % des seconds) font état d'une réduction de leurs heures de travail nocturne au profit du travail de jour suite à la mise en place de l'accord. Mis à part ce glissement, 87 % des grands routiers reconnaissent n'avoir ressenti aucune modification globale de leur durée de service. Si 9 % estiment travailler moins, la tendance s'inverse pour 2 % d'entre eux. Leurs confrères « longue et courte distances » s
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