D'ici à la fin octobre, la direction d'Ebrex France (140 M€ de recettes en 2007 ; 1480 salariés) présentera un plan de réorganisation qui pourrait ressembler à un plan de restructuration, dans le cadre d'une procédure de sauvegarde officialisée le 9 octobre. « La mise en sauvegarde doit permettre de consolider le redressement et d'assurer la continuité de service à nos clients, assure William Gaillard, P-dg d'Ebrex France. Jusqu'à fin avril, notre business plan, qui vise à diviser par trois nos pertes, a été respecté. Ensuite, la conjoncture s'est compliquée, comme pour tout le monde... On a donc choisi de protéger notre fonds de commerce, notre seule richesse ». Malgré le pragmatisme de la démarche, la mise en sauvegarde n'a pas fait l'unanimité au sein du groupe. La direction française met en cause son actionnaire DK Trans (détenu par le Hollandais Ebrex et le fonds anglais Cavenham), qu'elle juge timoré. « Nous av
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