Un engagement ferme de l'Etat français dans le financement du projet de liaison ferroviaire Lyon-Turin. C'est ce qu'a obtenu Jean-Jacques Queyranne, président du conseil régional de Rhône-Alpes lors d'un entretien avec le ministre des Transports Gilles de Robien, le 11 janvier à Paris. Ce dernier lui a en effet assuré que la ligne Lyon-Turin « était un chantier majeur qu'il avait soutenu au cours de l'année 2004 et qu'il continuerait à soutenir en 2005 et 2006 ». Comment ? En mettant la main à la poche par le biais de l'Agence de financement des infrastructures de transports (AFIT) tout juste créée. Mais le ministre s'est bien gardé d'avancer un quelconque chiffre sachant que le coût total de l'ouvrage est estimé à 12,5 MdE. Cette promesse suffira-t-elle à apaiser les craintes de Jean-Jacques Queyranne ? A la veille de la rencontre, ce dernier rappelait en effet que l'Union européenne, qui a intégré cet ouvrage à ses trente projets prioritaires, est
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