L'Alsace ronge son frein

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« Avec cette taxe supplémentaire, nous sommes très inquiets pour beaucoup d'entreprises qui ont déjà du mal à garder la tête hors de l'eau. Ce sera leur fin », prédit Martine Bensa, secrétaire générale de l'URTA (Union régionale du transport d'Alsace.

L'Alsace sera, on le sait, la première région française à subir la « taxe Borloo », à titre expérimental, probablement en 2010. Pierre Vibrac, délégué régional TLF Est/Alsace/Franche-Comté, estime à 12 % le surcoût sur le transport lié à l'application de la « taxe Borloo », toutes catégories de marchandises confondues. L'organisation travaille à calculer plus précisément l'impact selon les filières concernées. Pour autant, ajoute le délégué régional, « le silence actuel de l'Alsace ne laisse en rien présager des actions que se réservent d'organiser les transporteurs alsaciens. Nous soutenons l'action bretonne et, dans les mois à venir, rien ne dit que notre région ne connaîtra pas un mouvement de grogne similaire si nos démarches auprès du gouvernement ne sont pas suivies d'effets ! Le but sera alors de sensibiliser l'ensemble des transporteurs routie

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