« L'AUTOROUTE FERROVIAIRE EST UN "PASSEUR" »

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A la demande d'un service du MEEDDAT, rattaché à la DGITM, Yves Laufer a mené une étude comparative des stratégies et compétitivités en matière de fret entre la France et l'Allemagne. Un regard critique sur les choix (ou non-choix) français, qu'il conclut par 11 mesures qui « doivent être prises immédiatement » pour « mettre la France à niveau dans le domaine des transports et de l'aménagement du territoire ».

L'O.T. : Dans votre étude comparative France/ Allemagne, vous estimez que la France a tout faux au plan fret. Pourquoi un jugement si excessif ?

Y. L. : Il est difficile de contester que malheureusement notre pays privilégie au plan du transport, les voyageurs au fret. Deux exemples d'actualité dans le secteur ferroviaire illustrent cette orientation. Ainsi, la forte accélération des investissements se traduira par quatre nouvelles LGV (Tours-Bordeaux, Le Mans-Rennes, Nîmes-Montpellier, l'extension du TGV Est jusqu'à Strasbourg) ; mais toujours rien pour la ligne alpine Lyon-Turin, et rien non plus pour la traversée centrale des Pyrénées : pourtant deux goulets d'étranglement majeurs. En revanche, en Allemagne, le minist�

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