L'O.T. : Dans votre étude comparative France/ Allemagne, vous estimez que la France a tout faux au plan fret. Pourquoi un jugement si excessif ?
Y. L. : Il est difficile de contester que malheureusement notre pays privilégie au plan du transport, les voyageurs au fret. Deux exemples d'actualité dans le secteur ferroviaire illustrent cette orientation. Ainsi, la forte accélération des investissements se traduira par quatre nouvelles LGV (Tours-Bordeaux, Le Mans-Rennes, Nîmes-Montpellier, l'extension du TGV Est jusqu'à Strasbourg) ; mais toujours rien pour la ligne alpine Lyon-Turin, et rien non plus pour la traversée centrale des Pyrénées : pourtant deux goulets d'étranglement majeurs. En revanche, en Allemagne, le minist�
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