La grève générale du 24 novembre a mis en lumière la situation économique sombre des artisans transporteurs portugais. Qui disent ne plus rien attendre des pouvoirs publics en général et d’Antonio Mendonça, le ministre des transports en particulier. « Le gouvernement portugais est une mafia composée de ministres qui vivent au-dessus de leurs moyens, s’indigne Luis Marques Lourenço, dirigeant de Transescalens. Notre pays est entré en décadence. » Cet artisan n’a pas de mots assez durs pour qualifier la situation de son pays. En effet, il sait que le Portugal est censé ramener son déficit public à 4,6 % du PIB fin 2011 contre 7,3 % en 2010. « Pour vivre, il faut avoir au moins une activité annexe, affirme-t-il. Pour moi, c’est la transformation d’olives, une activité saisonnière ». Spécialiste du général cargo, il possède cinq véhicules et quatre camionnettes. Il emploie trois conducteurs. En année pleine, il réalise un chiffre d’affaires de l’ordre de 500 000 € ventilé entre l’industrie, le secteur agricole et la papeterie. « Nos principaux clients sont français et espagnols », précise Luis Lorenço. Il pointe une kyriel
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