Ce projet prévoit de relier la RN 10, au nord de Bordeaux, à l'A63, au sud, en passant par le Médoc. La future autoroute, longue de 82 à 104 km en fonction des tracés et dont le coût est estimé entre 1,1 et 1,6 milliard d'euros, devrait notamment traverser des vignobles, un estuaire classé nécessitant la construction d'un pont d'au moins 5 kilomètres ou encore des zones habitées. Si le président PS du conseil général de la Gironde, Philippe Madrelle, plaide en sa faveur pour anticiper une saturation de l'agglomération, les écologistes estiment au contraire qu'il créera un appel d'air pour les poids lourds. Mais l'opposition la plus forte pourrait provenir des viticulteurs. Xavier Carreau, ancien président de la Fédération des grands vins de Bordeaux, remarque que pour chaque kilomètre d'autoroute, 10 hectares de vigne seraient détruits.
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