L'Officiel des transporteurs : Le Contrat de progrès a-t-il rempli, sur un plan général, les objectifs qu'il poursuivait ?
Gilles de Robien : Il faut remettre ce contrat de progrès dans sa perspective de l'époque : le transport routier traversait une situation particulièrement difficile, dans un contexte d'évolution communautaire forte avec la mise en place du marché unique et avec une sortie complexe d'un ancien système de coordination des transports. C'est Bernard Bosson, alors ministre des Transports qui a proposé en 1993 cette démarche à l'ensemble des acteurs du secteur, transporteurs, chargeurs, salariés, utilisateurs et administrations. Moins d'un an plus tard, en mai 1994, elle se traduisait par l'adoption de 46 mesures. Dix ans après, il est évident que, sans cette démarche, la profession n'aurait p
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