L'OT : Vous réalisez 60 % de votre activité à l'international. Comment évoluent vos flux ?
Le signal fort, c'est que le téléphone sonne davantage. Ce qui signifie que la demande est plus forte de la part de nos clients. On ressent un coup d'accélérateur depuis début mars. Autre indice, les offres sur la bourse de fret Teleroute augmentent. Nous avons 100 à 120 offres par jour aujourd'hui sur le spot contre 40 à 50 offres à la fin 2009. Seul bémol, nous n'avons pas remporté beaucoup d'appels d'offres en fin d'année. Nos clients de l'industrie automobile souffrent le plus. Pour le lot et demi-lot, nous sommes sur un marché qui fluctue au gré de l'offre et de la demande. Enfin, les tensions sur les prix sont fortes pour l'activité agroalimentaire. Le taux de change Euro/Livre n'est pas favorable aux entreprises françaises qui exportent en Grande-Bretagne. Sur l'activité Transmanche, la baisse des volumes oscille entre 5 et 10 %. Le vrai problème reste la politique tarifaire : nos concurrents sont à des niveaux de prix de 30 % inférieurs à ceux que nous pratiquons.
Avez-vous les moyens de lutter contre ces pratiques « low cost » ?
Nous n'avons aucune marge d
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?
