Le directeur toujours en prison

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Pas simple de faire sortir son salarié emprisonné à l'étranger. Surtout s'il est mêlé à un trafic de clandestins, de stupéfiants ou à un accident. Dernière affaire en date : celle du directeur de la filiale marocaine de STE Méditerranée, détenu depuis 16 mois au Maroc. Son pourvoi en cassation vient d'être rejeté.

Jeudi 10 janvier au matin, un car immatriculé dans les Pyrénées-Atlantiques stationne sur la place du Trocadéro à Paris. Des membres de la famille, des amis et l'avocat de Christophe Curutchet, 36 ans, en descendent. A l'appel de l'association « liberezchristophe », ils manifestent pour soutenir le directeur de la filiale marocaine de STE Méditerranée (filiale du groupe STE), emprisonné à Mohammedia depuis 16 mois et pour 8 ans. Des collègues et son employeur, Michel Mezerette, sont présents. Détenu pour « détention, trafic, transport et complicité de tentative d'exportation de marchandises prohibées » (L'OT 2424 et 2436), le cadre a vu son pourvoi en cassation rejeté le 9 janvier par les autorités marocaines. Sa famille va tenter un ultime recours en grâce auprès du roi. Car juger Christophe Curutchet en Fra

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