Il est épaulé par un mandataire ad hoc. Âgé de 24 ans, il avait intégré l'entreprise familiale deux semaines avant le drame et « tournait » sur différents postes. Le voici propulsé à la tête de la société, à condition qu'il obtienne le 7 mai le feu vert des héritiers, dont sa soeur qui vient d'entrer dans le tour de table. « Nous avons recruté un chauffeur-livreur pour remplacer mon père. Et nous sommes à la recherche d'un autre conducteur pour le pétrole », indique Jérôme Bougeard. Le jeune dirigeant reconnaît qu'il est « difficile de travailler sur le lieu même où s'est déroulé le double meurtre ». Mais il se déclare disposé à « redonner un équilibre à la société et s'investir dans son fonctionnement ». À l'étroit dans leur petit bureau de 20 m2, les salariés de Bou
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