Alors que l’économie espagnole donnait des signes – timides – de reprise, la hausse des prix du pétrole ravive les inquiétudes des transporteurs ibériques, déjà très lourdement touchés par une crise qui se traduit notamment par un taux de chômage record (20 %). Face à ce nouveau coup dur lié à la flambée du brut, le gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero donne l’impression d’être totalement impuissant, comme en témoigne la dernière mesure adoptée dans l’urgence : la réduction de la vitesse maximum autorisée sur les autoroutes, de 120 à 110 km/h. La nouvelle règle, appliquée depuis le 7 mars, doit permettre d’économiser 1,4 Md€ en un an (les importations de pétrole ont couté 25,5 Md€ en 2010). Mais pour autant qu’elle soit efficace, cette réaction laisse les transporteurs espagnols dans l’expectative. « Aucun soutien n’est prévu pour
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