La pugnacité n’empêche pas les sueurs froides. Le rapporteur de l’eurovignette, Saïd El Khadraoui, est bien placé pour le savoir. Certes, le compromis qu’il a élaboré a reçu le 12 avril le soutien de tous les leaders des groupes politiques au sein de la Commission des transports et du tourisme (TRAN) à Strasbourg avec 26 voix « pour » (1 voix « contre » et 11 abstentions). Mais les clivages entre pays périphériques et États membres du centre de l’UE ont pesé lourd dans les débats précédant le vote. « C’est le minimum du minimum pour que le principe du “pollueur-payeur” soit introduit dans le transport routier », a-t-il rappelé. En clair, le chemin s’annonce cahoteux avant le vote en seconde lecture en séance plénière.
La révision de l’eurovignette implique l’instauration d’un péage modulé en fonction des véhicules et du réseau emprunté à l’horizon 2014. En l’état actuel des débats, le prix du péage pourra inclure les nuisan
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?