A quoi les conducteurs routiers passeront-ils leur 5 juin alors que, faute d'accord de branche permettant de choisir une autre date comme journée de solidarité, ils ne pourront prendre le volant ? La situation est jugée tout aussi « ubuesque » que préjudiciable aux entreprises du secteur qui devront néanmoins acquitter le prélèvement de solidarité. Le dispositif instauré l'an dernier « a ainsi perdu tout son sens : être une journée supplémentaire de production et d'activité, dont le produit est affecté aux mécanismes de solidarité avec les personnes âgées, relève la FNTR. Les entreprises devront-elles comme à la SNCF, faire conduire leurs conducteurs quelques dizaines de secondes de plus par jour ? » s'interroge l'organisation qui demande aux pouvoirs publics d'ouvrir une négociation.
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