Le 28 juin dernier, le groupe Ochoa a communiqué par l’intermédiaire de son site Internet la nouvelle que tous ses salariés et sous-traitants redoutaient depuis des semaines : la mise en redressement judiciaire et la désignation d’un administrateur judiciaire chargé de tenter le sauvetage du quatrième groupe de messagerie en Espagne. « Ce n’est pas encore la fin, mais ça ressemble beaucoup à une mort lente », commente un transporteur autonome également menacé de faillite par la décision du tribunal de commerce de Saragosse. Comment l’un des plus gros transporteurs espagnols en est-il arrivé là ? En partie en raison d’une gestion presque clanique, que l’on peut aussi caractériser « d’endémique » en Espagne. Créé il y a soixante ans par la famille Ochoa, le groupe était resté contrôlé par cinq descendants des deux frères fondateurs (José Ignacio et Miguel Angel Ochoa). Cette gestion familiale avait condu
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