Le Mont-Blanc n'a plus la cote

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Le Mont-Blanc n'a plus la cote

Grâce à la fermeture du tunnel du Fréjus, de juin à août 2005, son homologue du Mont-Blanc a connu une progression de 15,8 % de ses trafics globaux. Mais les poids lourds ont tendance à bouder les deux ouvrages savoyards.

Malgré une fréquentation globale (VL et PL) en hausse de 15, 8 % grâce au report de trafics « privés » de Fréjus pendant deux mois, le passage du Mont-Blanc - avec 1 600 PL en moyenne par jour - n'a pas retrouvé sa fréquentation de 1998. Année qui voyait se presser quotidiennement quelque 2 200 véhicules utilitaires aux accès. « Nous observons une diminution depuis 1994, indique Jean-Paul Chaumont, directeur général de l'ATMB (Autoroute et Tunnel du Mont-Blanc). A cette époque, la part cumulée des deux tunnels dans le trafic transalpin atteignait 20 %. Elle est tombée à 12,3 % l'an dernier ». En 2005, ce sont 114 716 poids lourds de moins qu'en 2004 (- 7,7 %) qui ont franchi les Alpes par les tunnels routiers du Mont-Blanc et du Fréjus. Ce recul profite surtout au Brenner depuis l'entrée de l'Autriche dans l'U.E. et au Gothard qui a bénéficié de la libéralisation du trafic via la Suisse. Ce dernier

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