Le national fléchit, l'export trinque

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Si l'été 2004 n'a pas été bénéfique aux messagers actifs en national, l'import a, en revanche, continué de marquer des points.

En national la messagerie traditionnelle et l'express ont connu des évolutions contraires au cours du 3e trimestre 2004, observe le Service économique et statistique du ministère des Transports. La première a enregistré une quasi stagnation de son activité en tonnages, revenue à un volume proche de celui observé à la même période de 2003. Cette atonie du marché a exercé une pression à la baisse sur les tarifs avec un prix de vente moyen de 0,33 €/kg. Du coup, le chiffre d'affaires est, lui aussi, retombé au niveau de celui du 3e trimestre 2003. A contrario, le secteur de l'express « tous poids », qui a subi une chute d'activité en nombre d'envois, est parvenu à revaloriser ses prix unitaires au cours de l'été. Lesquels se sont hissés de 29,52 € au 2e trimestre à 29,91 € à fin septembre. La hausse s'est toutefois révélée insuffisante pour compenser la perte de trafics. Résultat : par rapport à la même période de 2003, les expressistes ont accusé une baisse de 5 % de chiffre d'affaires.

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