Le paradoxe suisse

« Et comme son statut lui permet de déposer un droit de recours, elle bloque le projet initialement prévu pour 2008 », peste Michael Gehrken de l'Association suisse des transports routiers (Astag). «Le dossier est en cours d'examen au Département de l'Environnement, des Transports, de l'Energie et de la Communication (le DETEC dépend de l'Office fédéral des routes, NDLR), confirme son responsable de l'information, Frédéric Revaz. Le DETEC ne peut donc pas prendre position sur ce sujet». Reste que le site permettrait aux agents chargés du contrôle de vérifier les papiers, les disques et l'état du véhicule. Il offrirait aussi la possibilité aux conducteurs de faire une pause sur l'une des 300 places de stationnement prévues, de se doucher et de se restaurer. L'Office fédéral des routes a en effet constaté que 60 % des infractions sont dues au comportement du conducteur (fatigue excessive, alcool, etc), 30 % à l'état des véhicules et 10 % au