Le pavillon routier souffre aussi

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Le pavillon routier souffre aussi

Si les transporteurs hongrois exercent à 1 700 km de l'Hexagone, ils disent rencontrer des problèmes similaires à ceux de leurs homologues français. Au premier plan : la concurrence étrangère. C'est du moins ce qu'ils ont mis en avant lors d'une conférence organisée le 31 mai au ministère de l'Équipement.

Concurrence étrangère, poids de la fiscalité et coûts sociaux, les transporteurs routiers hongrois souffriraient des mêmes maux que leurs confrères de l'Hexagone. A tel point qu'ils viennent d'orner leurs véhicules de rubans bleus par solidarité avec le mouvement de protestation de la FNTR. C'est en tout cas ce qui ressort de la journée d'information intitulée « Hongrie, transport et logistique » et organisée par le ministère des Transports le 31 mai. En Hongrie aussi, l'État prélève une taxe trop importante sur le gazole et les camions étrangers ne sont pas assez contrôlés, dénoncent les professionnels. Et même en cas d'infraction, les sanctions restent minimes et les amendes peuvent être réglées ultérieurement. Côté investissement et malgré les aides promises par le gouvernement, les dirigeants manquent

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