Le poids de la sidérurgie et de l’automobile

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Les transporteurs lorrains doivent s’adapter aux restructurations en cours dans cette ancienne région sidérurgique devenue terre d’industrie automobile. Dans le domaine forestier, autre secteur très développé, ils souhaitent une uniformisation de la réglementation.

Avec l’arrêt du dernier haut-fourneau le 3 octobre 2011 — fermeture présentée comme temporaire —, c’est une nouvelle page de l’histoire économique de la Lorraine qui s’est tournée. Autrefois florissante, l’industrie sidérurgique n’emploie plus que 6 400 personnes dans la région, soit un peu plus de la moitié du Nord-Pas-de-Calais. Une désindustrialisation qui impacte les prestataires de transport/logistique qui travaillent pour les 35 industriels du secteur. Venue compenser le recul de la sidérurgie à partir des années 80, l’industrie automobile locale — et les entreprises de TRM qui en dépendent — souffrent également. Heureusement, le paysage lorrain n’est pas totalement sombre. Par exemple, 200 M€ devraient être investis sur le site du constructeur Smart à Hambach (57) pour lequel travaille notamment la société Altrans. De même

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