Publié le : Dernière Mise à jour : 21.08.2024Lecture : 2 min.
Depuis 10 ans, les centres indépendants chargés du montage et du contrôle des « mouchards » sont défendus par l'association des stations agréées pour le chronotachygraphe. Pierre Mengus et Valéry Chocoloff, président et secrétaire de l'ASAC, rappellent les enjeux et risques liés à l'introduction du chronotachygraphe numérique en août 2005.
L'Officiel des Transporteurs : Selon vous, en quoi l'arrivée du chronotachygraphe numérique va-t-elle bouleversée la profession ?
Pierre Mengus :
Nous allons connaître une période de cohabitation avec deux systèmes (numérique et analogique) qui sera un surcroît de travail pour les entreprises. La question de l'harmonisation de la flotte se posera forcément. Pour une fois, le petit transporteur sera plus avantagé car le passage de tout son parc à l'appareil numérique pourra se faire plus facilement
Valéry Chocoloff :
Nous estimons que tout le parc français devrait être équipé dans moins de 10 ans. 80 % des chronotachygraphes devraient même être changés en trois ou quatre ans. C'est à peu près la durée d'exploitation d'un véhicule dans les grandes flottes. Si les équipementiers font un
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques