Une seule offre de reprise a été déposée le 12 décembre auprès du tribunal de commerce de Paris. Les dés sont-ils jetés pour la compagnie maritime Sea France et les 880 CDI concernés ? Difficile de répondre de manière catégorique. La viabilité économique du projet de société coopérative (Scop) sera examinée dans les prochains jours. Les marges de manœuvre de la filiale de la SNCF, placée en redressement judiciaire le 16 novembre (L’OT 2620), sont faibles. D’une part, Louis Dreyfus Armateurs (LDA), associé au groupe de ferries danois DFDS, a d’emblée confirmé avoir renoncé à renouveler son offre, rejetée une première fois par le tribunal de commerce le 16 novembre. Peu avant l’échéance pour le dépôt des offres, la CFDT Maritime, syndicat majoritaire, a indiqué qu’il lui faudrait 40 M€ pour redémarrer l’activité avec cette coopérative, alors que les quatre navires, trois mixte passagers-fret et un pur
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