Peut-on « copier-coller » le modèle économique de l’autoroute de la mer franco-espagnole Saint-Nazaire-Gijon lancée en septembre 2010 et déjà à l’équilibre ? Philippe Mangeard semble le penser. Le président du Cercle pour l’optimodalité en Europe (COE) a ainsi organisé, le 25 mars à Nice, un « comité de projet des autoroutes de la mer en Méditerranée » doublé d’un séminaire de présentation du programme Artemis, un portail web d’optimisation du transport multimodal en Europe. Si plusieurs lignes existent entre l’Espagne et l’Italie, la France tarde à développer les siennes. Toulon-Civitavecchia (Italie), lancée en 2005 par Louis Dreyfus Armateurs (LDA) et Grimaldi, s’est arrêtée en 2009. A Nice, Philippe Mangeard a présenté le projet d’un service maritime entre Sète et Gênes dont le COE, en partenariat avec l’Italien IIC (Istituto internazionale delle comunicazioni), est porteur et qui figure au prochain « Master plan » européen des autoroutes de la mer. Une ligne qui, selon Philippe Mang
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