L'OT : Comment expliquez-vous le succès du lobby breton pour faire valider la modulation régionale de la taxe kilométrique ?
Nous avons beaucoup bataillé pour qu'il y ait des modulations parce qu'il est vrai que les régions ne sont pas toutes logées à la même enseigne. Dans le cas de la Bretagne, le développement économique coïncide avec la mise en oeuvre du plan routier breton. L'agroalimentaire a tiré le développement économique ; l'agroalimentaire a pu se développer parce que nous avions des routes rapides qui permettaient aux camions de rejoindre la région parisienne et l'Europe du Nord rapidement. Nous sommes dépendants de la route et le rail ne permettra pas une quelconque substitution. A horizon prévisible, le report modal sera nul. Il n'est pas possible pour des raisons évidentes d'organisation des flux et de rapidité. On va pénaliser un nombre limité
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