L'Officiel des Transporteurs : Début 2006, la loi a imposé le paiement à 30 jours des transports. Quelles conséquences pour vous, commissionnaire ?
Nicole Pizzamiglia : Nous savions que les transporteurs étaient prêts à faire des efforts pour leurs clients directs, nullement pour les commissionnaires de transport. La crainte était un décalage financier trop important entre le paiement à 30 jours du transport et celui de la prestation par le client. Mais, globalement, l'adoption de la mesure s'est déroulée sans heurts. Car nous payions déjà nos affrétés à 60 jours le 5 ou le 10 au maximum. On n'a jamais pris de clients au-delà de cette échéance. Cette mesure a été bénéfique pour le transport qui souffrait de son incapacité à se faire payer dans des délais normaux. Dommage d'être obligé d'en passer par la loi.
L'O.T. : Av
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