A partir du 1er avril, les heures « de liaison » belges vont disparaître pour laisser place aux temps de disponibilité. « Les heures de liaison désignent les moments où le conducteur est à disposition de son employeur mais ne travaille pas », explique Isabelle De Maegt, porte-parole de la fédération de transport belge Febetra. Le régime qui était jusqu'ici applicable à ces périodes ne pourra être maintenu avec la mise en application de la directive européenne sur les temps de travail et de repos qui doit être transposée d'ici le 22 mars prochain. Celle-ci prévoit en effet que toute heure d'attente, pour autant qu'elle ne soit pas connue à l'avance, est considérée comme une heure de travail. Par le biais d'une nouvelle convention collective signée le 27 janvier, les partenaires sociaux du transport ont tenté de remédier au problème. Un compromis a été trouvé via un barème qui fixe une durée prévisionnelle pour les heures d'attente : d
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