Quelques jours après la première opération escargot du TRM organisée à Marseille, un peu partout en France, les chefs d'entreprise s'apprêtent à passer à l'action sous l'impulsion de leurs unions régionales, elles-mêmes soutenues par leurs organisations nationales. Pour l'heure, le mouvement se cantonne aux régions, la plupart du temps sur une base unitaire, parfois sous une bannière individuelle. Mais, l'OTRE a, la première, porté le débat sur le terrain national. Effet de son isolement en région ? En tout cas, le 27 mai, au lendemain d'une rencontre avec le cabinet de Dominique Bussereau, secrétaire d'État aux Transports, l'OTRE s'est fendue d'un courrier dans lequel elle annonce qu'elle « laisse 48 heures au gouvernement pour répondre concrètement aux revendications proposées. Faute de réponse jeudi soir (Ndlr, le 29 mai), des actions se mettront en place sur tout le territoire », indiquait cette lettre. Entre barrage de sites pétroliers ou opérations escargot, chaque région de
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