Un mouvement social qui dure depuis le 3 septembre. Sur l'île, les transporteurs s'organisent en fonction des arrivées de la CMN (Compagnie Méridionale de Navigation). « Habituellement, la SNCM et la CMN assurent alternativement les traversées entre le continent et Bastia ou Ajaccio. Aujourd'hui, nous ne travaillons qu'un jour sur deux, quand la traversée est assurée par la CMN. Comme elle ne peut pas absorber 100 % du trafic de fret, le nombre de remorques réceptionnées est également limité. Nous tournons au ralenti. La perte de chiffre d'affaires est évaluée entre 30 et 40% par semaine », explique Pierre Castellani, P-dg de Filac Transport (9,64 M€ de CA) à Borgo. Implanté à Porto Vecchio, Gabriel Agostini, P-dg des transports éponymes (2 M€ de CA), est touché par la grève : le port n'est plus desservi. « La SNCM a le monopole sur Porto Vecchio avec trois arrivées par semaine. Normalement, nous récept
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