Au cours du 3e trimestre 2005, les retards de paiement ont atteint en moyenne 15,8 jours. Ils se sont dégradés d'une demi-journée en 3 mois. Ainsi la proportion d'entreprises européennes réglant au-delà de 30 jours de retard se rapproche désormais de 10 % (9,8 %). « Le secteur est touché de plein fouet par un alourdissement des charges d'exploitation en été, une conjoncture difficile, une concurrence européenne sévère et une trésorerie qui se dégrade », analyse Thierry Millon, responsable des études chez Bil/D & B. Toutefois, la France (14,6 jours), l'Allemagne et les Pays-Bas (15,3) enregistrent des retards plus contenus que la Belgique (16,6) et l'Espagne (15,7) et nettement meilleurs que l'Italie (25,1), le Portugal (27,2) et l'Irlande (24,6).
Dans les autres secteurs d'activités, l'étude relève le bon comportement de l'administration (11,5 jours), du bâtiment (12) et de l'industrie (12,6)
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