Le transport routier au banc des accusés

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Six ans après l'incendie du tunnel du Mont-Blanc qui coûta la vie à 39 personnes, le procès des seize accusés s'est ouvert le 31 janvier à Bonneville (74). Le transport routier, mal considéré dans la vallée de Chamonix, pourrait bien faire figure de bouc émissaire. Verdict dans trois mois.

Le 24 mars 1999 à 11 h, un ensemble frigorifique belge transportant huit tonnes de margarine et douze de farine prenait feu dans le tunnel du Mont-Blanc. L'incendie se propageait à sept autres véhicules causant le décès de 39 personnes, dont 24 conducteurs routiers. Le 31 janvier 2005, près de six ans après le drame, seize personnes - 12 physiques et 4 morales - sont à la barre du tribunal de grande instance de Bonneville (74). Elles comparaissent pour « homicides involontaires par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de sécurité ». Parmi eux : Gilbert Degrave, le conducteur belge au volant du poids lourd à l'origine du brasier. Les experts lui reprochent de s'être arrêté au milieu de la route et non sur une aire de secours et d'avoir ainsi empêché les autres véhicules d'échapper aux flammes. Ce p�

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