« Un tour plus sévère ». C'est en ces termes que le 19 juin la FNTR a appelé ses adhérents à une deuxième journée d'action le 30 juin sur les principaux grands axes routiers. Pour la première, qui avait réuni près de 3 000 véhicules selon sa direction, l'organisation patronale avait prôné l'opération escargot. Cette fois-ci, les régions pourront se livrer à des barrages filtrants sur des lieux « stratégiques » laissés à leur appréciation. « Face à l'absence de mesures immédiates en faveur des entreprises en difficulté et de réelles avancées dans les négociations avec le gouvernement, nous avons décidé d'aller crescendo, explique Nicolas Paulissen, directeur de la Communication de la FNTR. Nous souhaitons par cette journée d'actions adresser un message au gouvernement ». Un gouvernement avec lequel les contacts « sont maintenus » mais sans qu'aucune réunion ne soit pour l'heure programmée depuis la journée du 19 juin au cours de laquelle une table ronde gouvernement-patronat-syndicats a été organisée sur la base du rapport du Centre d'Analyse Stratégique. Pour la journée du 16 juin, TLF et l'Unostra s'étaient joints aux opération
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