Le TRM s'interroge sur son avenir et son image

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« Le transport routier, un acteur durable du développement : quelle place dans notre société ? » : tel était le thème des 4è rencontres régionales du transport routier en Basse-Normandie, le 18 septembre.

Économiquement, la place du TRM est prépondérante. « Pour le seul transport intérieur, en tonnes kilomètres, le TRM assure 88 % de la totalité des transports », rappelle Claude Abraham, président de la mission sur le TRM du CAS. Le transport intérieur français devrait croître de 1,5 % par an, soit environ 30 % en 20 ans. Une croissance toujours favorable au mode routier qui devrait se développer à un rythme proche de 1 % par an sur les 15 prochaines années. Et ce, même dans le contexte de l'après Grenelle de l'environnement qui a fixé pour objectif de faire passer la part du transport non routier de 14 % à 25 % d'ici 2020, « ambitieux, [mais] pas certain qu'il soit très réaliste », estime Claude Abraham. Qui, en revanche, a une certitude : « si le transfert modal ne se développait pas de façon visible, alors, sous la pression de l'opinion publique, les gouvernements finiraient à nouveau par manie

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