Au cours des neuf premiers mois de 2005, 40 064 véhicules industriels de +5 t ont été immatriculés. Le marché hexagonal a encore gagné 11,6 % par rapport à l'an passé sur la même période. Ce chiffre indique un bon niveau d'affaires dans une conjoncture économique pourtant difficile dans le transport routier, résultant de la hausse continue des coûts d'exploitation. « Les entreprises ne vont pas si mal que cela, rétorque Vincent Becquey, de l'Observatoire du véhicule industriel (OVI). Mais surtout, il y a un effet «moteur». Les transporteurs s'empressent de se faire livrer des poids lourds Euro 3, avant l'échéance d'octobre 2006 et le passage à la norme de dépollution Euro 4. Ils anticipent aussi l'arrivée du chronotachygraphe numérique en janvier prochain. »
A ces aspects réglementaires, s'ajoute le phénomène de renouvellement logique quatre et cinq ans après des marchés euphoriques (57 900 « immats » en 2000 et 57 700 en 200
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