Directive européenne oblige, en Belgique les poids lourds de +3,5t doivent eux aussi être équipés du chronotachygraphe numérique depuis le 5 août 2005. Date respectée par le plat pays qui n'a pas connu les mêmes déboires que la France. Sauf que ses agents de police et de contrôle ne disposent pas encore des appareils permettant de lire les cartes électroniques des conducteurs. Ils se contentent donc de demander aux routiers d'imprimer les données sur papier afin de procéder visuellement aux vérifications nécessaires. « On nous a vendu un logiciel sophistiqué qui peut coûter jusqu'à 5 000 euros mais qui, pour l'instant, ne sert à rien car les contrôleurs continuent de travailler à l'ancienne », regrette Michaël Reul, président de l'Union professionnelle des transporteurs routiers (UPTR). Le ministère fédéral des Transports reconnaît le problème mais... du bout des lèvres
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