« La profession ne peut plus attendre : la crise économique, la hausse vertigineuse des coûts du gazole et des assurances sont en train d’acculer les entreprises de transport », déplore l’Union nationale des associations de transporteurs (Unatras) dans un communiqué publié le 13 janvier. Au chapitre des doléances, l’Union nationale pointe une anomalie de taille : la loi 133/2008 relative aux coûts minimaux de transport est en vigueur depuis juin 2010 mais elle n’est pas contrôlée par les pouvoirs publics. En théorie, ce texte permet aux opérateurs d’appliquer des coûts de revient minimaux dans leurs relations commerciales avec les chargeurs/donneurs d’ordre (Confindustria, Confetra). « En pratique, le gouvernement ne contrôle pas les donneurs d’ordre infractionnistes, constate Marco Digioia, délégué général de la confédération des artisans Confartigianato Trasporti.
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