Le 16 avril, Adrien Zeller, président du conseil régional d'Alsace, Philippe Richert et Charles Buttner, présidents des conseils généraux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, ont dénoncé la « mainmise de l'État » sur la « manne » que représenterait la taxe et exigé « que ces crédits restent au sein de l'économie régionale ». Selon les élus, le projet gouvernemental prévoit la mise en place de 12 portiques sur l'axe nord-sud alsacien (l'A 35 et l'ex-RN 83) délimitant des sections comprises entre 10 et 20 km. L'Etat gérerait ce dispositif, percevrait les paiements et effectuerait les contrôles. La partie de la taxe correspondant aux recettes des routes départementales serait reversée aux conseils généraux. Ceux-ci participeraient à l'investissement pour les portiques sur les départementales. « La taxe rapporterait environ 35 M€ par an, dont seulement 3 ou 4 M€ reviendraient aux conseils généraux, souligne Philippe Richert. Il fau
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