. L'article 1 du projet de loi présenté le 20 juin en Conseil des ministres est, en effet, limpide : la mesure ne s'appliquera pas aux heures d'équivalence. Or, la profession routière - messagerie exceptée - est bien pourvue de ce côté-là ! Le volume de ces dernières a même doublé en 2002 pour atteindre 8 heures hebdomadaires pour un grand routier et 4 pour un conducteur en courte distance. Des heures majorées à 25 % qui n'ont pas le statut d'heures supplémentaires. « De prime abord, nous sommes satisfaits d'avoir obtenu une mesure que nous demandions en vain depuis trois ans, mais avons certaines craintes, admet Gilles Mathelié-Guinlet (OTRE). D'une part, nous ne sommes pas sûrs que les montants de l'exonération soient suffisants pour compenser une éventuelle disparition des allégements « Fillon » . D'autre part, nous nous interrogeons sur le décompte des heures d'équivalence. D'autant que nous n'avons jamais eu trop confiance dans la pérennité de ce
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