Bruxelles a trouvé un accord politique pour mettre fin à l’impunité des conducteurs de véhicules immatriculés à l’étranger. Après deux ans de blocage, le projet de directive sur les sanctions transfrontalières sort de l’ornière. Le Conseil des ministres européens des transports du 2 décembre est parvenu à un accord sur un texte relatif aux quatre infractions les plus meurtrières à l’origine de 75 % des décès sur la route : excès de vitesse, non-respect des feux de signalisation, non-respect du port de la ceinture de sécurité, conduite en état d’ivresse. Les ministres ont ajouté à leur proposition quatre nouvelles infractions : conduite sous l’influence de drogues, non-respect du port du casque, utilisation illégale de la bande d’arrêt d’urgence, utilisation illégale du téléphone mobile au volant. « Les risques de commettre une infraction sont trois fois plus élevés pour un conducteur étranger que pour un conducteur résident », a rappelé Siim Kallas, commissaire européen chargé des transports. Les statistiques européennes démontrent que les conducteurs étrangers représentent 5 % du trafic mais commettent 15 % des excè
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