La proposition de percer une nouvelle galerie sous le massif du Mont-Blanc, à l’initiative de la société italienne concessionnaire du tunnel (SITMB) suscite une levée de boucliers du côté français des Alpes. Dans les faits, la SITMB entend « lancer une étude de faisabilité sur la réalisation d’un second conduit » sous le Mont-Blanc « afin de renforcer les normes de sécurité ». Elle s’appuie notamment sur l’exemple du tunnel suisse de Saint-Gothard et précise : « l’objectif ne serait pas de doubler la capacité du tunnel mais de séparer les flux de circulation et de permettre la régularité sur le long terme du trafic international. » Le tunnel est géré par un groupement d’intérêt économique (GIE) formé par la SITMB d’une part et la société française ATMB (Autoroutes et Tunnel du Mont Blanc) d’autre part. Les deux gestionnaires n’ont visiblement pas la même vision. À l’ATMB, on se dissocie clairement de l’initiative italienne. « Cette démarche a été effectuée de manière unilatérale par la SITMB. Elle est du ressort des gouvernements français et italien, car elle concerne la politique des transports », précise l
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