Manque de contrôles oblige, les entreprises de transport routier «poussent comme des champignons». Le parc croît d'environ 5000 véhicules par an, alors que le fret, lui, se raréfie. Résultat : chacun tente de faire sa place en pratiquant des prix défiant toute concurrence. Les jeunes sociétés, qui possèdent rarement plus de deux véhicules, auraient donc tendance à tirer le marché vers le bas. A tel point que « les marges des transporteurs portugais sont négatives d'environ 2 % », alerte le secrétaire général d'Antram, Abel Marques, dans le journal allemand DVZ (16/08). L'organisation a demandé au gouvernement de prendre des mesures d'aides et de protection. Elle propose notamment de limiter l'attribution des licences de transport.
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