646 468 véhicules ont été pris en charge, contre 631 742 un an auparavant. Cette performance demeure décevante dans un marché en croissance de 4 %, dont profitent plus largement les ferries avec une progression de 4,5 %. Sur le détroit de la Manche, Eurotunnel a vu sa part de marché se détériorer d'un point, à 42 %. De plus, la baisse du prix moyen a entraîné un fléchissement des revenus. Toutes activités confondues, l'entreprise enregistre une baisse de 3 % de son chiffre d'affaires à 390 M€. Le résultat net affiche une perte sèche de 119 M€, contre 22 M€ de perte au premier semestre 2003. Suite à l'annonce des résultats, le 26 juillet, le titre Eurotunnel a chuté de 11,76 % à 0,30 €. Le président, Jacques Maillot, et le directeur général, Jean-Louis Raymond, portés à la tête de la société après le « putsch » des petits porteurs le 7 avril, admettent que « la situation financière est préoccupante ». Ils refusent d'en encaisser la responsabilité : « ces résultats ne sont pas les nôtres ». Ils dévoileront le 31
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