Ils ont demandé audience au sous-préfet, fin mai, et prévu d'y aller en délégation. « Depuis le début de l'année, cinq grands mouvements et grèves divers ont bloqué le port de Calais ou Eurotunnel. Soit 30 jours de perdu où, au lieu de mettre quatre heures pour traverser le Channel pour la voie maritime, ça peut prendre 24 heures. Pour les transporteurs de la région qui travaillent sur la Grande-Bretagne, c'est catastrophique », assène David Sagnard, patron des Transports Carpentier (62), dont 60 % de l'activité passe par le Transmanche. Les entreprises locales touchées par les blocages se sont réunies en groupe de travail baptisé FNTR/Transmanche. Deux réunions, les 25 mars et 29 avril, ont permis de déceler les dysfonctionnements et d'avancer des propositions soumises aux pouvoirs publics. « Nous voulons être positifs. Notre souhait est d'aider à la fluidité du trafic fret et de renforcer la sécurité. Ces objectifs ne peuvent être atteints qu'avec le concours de la sous-préfecture, de la
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