Si les uns en profitent pour réclamer l'organisation de négociations salariales (l'UNSA et la CGT) arguant du fait que les cheminots ont largement participé à ces bénéfices en multipliant les efforts de productivité et en subissant une baisse constante des effectifs, les autres (FO et CFTC) s'insurgent. FO dénonce « des résultats économiques obtenus sur le dos des cheminots » et qualifie « d'arnaque sociale » les bénéfices de l'opérateur ferroviaire. Pour lui « le projet industriel de la SNCF se présente comme une désindustrialisation et un abandon du fret ferroviaire avec sa kyrielle de fermetures de sites et des milliers de suppressions de postes ». La CFTC s'alarme : « Ces bénéfices records, qui reposent en grande partie sur la cession de bijoux de famille et non sur les performances de l'entreprise sont un peu comme le paravent érigé autour d'un immeuble avant sa démolition ». Grâce aux cessions de 40 % de la Shem et de 35 % de Cegetel, le résultat net consolidé de la SNCF s'est en effet élevé à
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