Les Rhônalpins discutent avec les Belges

Un service de transport combiné rail-route est-il pertinent entre la France et la Belgique ? Selon une étude de faisabilité que le Cluster logistique Rhône-Alpes vient de présenter à Lyon avec un cluster wallon, la réponse est oui. 178 entreprises rhônalpines sur 700 ont été sollicitées ; l’enquête montre qu’il existe un flux régulier pertinent pour acheminer quelque 25 000 tonnes de marchandises (hors alimentation). « Le flux existe et nous avons repéré des opérateurs ferroviaires et les organisateurs de transport intéressés », observe Pierre-Luc Jacquot, directeur du cluster. Côté belge, il convient de départager les plateformes flamandes et wallonnes, comme Anvers, Gand, Bruxelles ou la Louvière, lesquelles représentent respectivement 33,2 % ; 29,4 % ; 26,4 % et 2,3 % du volume total de fret échangé entre les deux pays. En France, la plateforme idéale reste le Port Edouard-Herriot, au sud de Lyon. Il dispose d’un accès au fluvial et au routier (3 000 camions/ jour). Avec une ligne ferrée unique, mais dédiée, il accueille 54 trains par semaine, dont quatre vers le Nord et Anvers. Pour que le projet aboutisse, encore faut-il trouve