Selon Gérard Apruzzese, patron du transport-logistique de Force Ouvrière, le TRM tricolore est entré dans une période de fortes tensions. Un peu partout dans l'Hexagone, même si les entreprises concernées font profil bas, le recours au chômage partiel et aux congés « forcés » tend à s'installer. « Il n'y aura pas de plan B pour 2009. Quand on a posé comme postulat dans un secteur que le salarié devait effectuer 200 heures minimum par mois pour gagner son pouvoir d'achat et que, d'un coup, on lui impose 20 ou 30 heures en moins dans ce même mois (des heures à 50 %), on prend le risque de créer une situation difficilement supportable pour le salarié », estime le représentant de FO. « Les entreprises de TRM françaises ne sont pas capables de se faire payer au juste prix. Ce n'est pas au salarié d'être la variable d'ajustement », estime Maxime Dumont, secrétaire général de l'Union fédérale Route CFDT. Lequel redoute les effets négatifs pour le pavillon français de l'ouverture, en mai
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