C'est la concurrence jugée illégale qui a poussé Marc Mikalef, dirigeant des Transports Mikalef (60), à voter « non » au référendum sur la Constitution européenne le 29 mai. Pourtant, ce chef d'entreprise qui emploie 35 salariés dont 33 conducteurs et gère un parc de 30 véhicules, ne l'a pas fait « de gaîté de coeur ». Il reconnaît y avoir été contraint car « dans deux ou trois ans si on ne fait rien, on est mort. Les transporteurs étrangers sont à nos portes et nous concurrencent de façon illégale ». Il a répondu « non » parce « qu'il en a marre ». « Nos bilans sont à la limite d'être négatifs, nous sommes obligés de vendre du matériel, le surcoût du gazole nous revient à 22 000 euros par mois. Pour l'instant, les banques nous suivent, mais ju
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