« Une réforme du marché du travail de grande ampleur ». Telle est la réaction unanime des professionnels du TRM espagnol lorsqu’on les interroge sur le décret-loi présenté le 10 février par le gouvernement espagnol et entré en vigueur le 13 février. Même si des amendements sont possibles au cours de la discussion parlementaire, les grandes innovations apportées par le texte devraient être maintenues. Jorge Serrano, le responsable de la branche transports au sein d’ATA, l’association qui regroupe les artisans (« autónomos »), souligne que « pour la première fois, une différenciation est introduite en fonction de la taille de l’entreprise ». La réforme prévoit, notamment, un CDI spécifique pour les entreprises employant au maximum 50 salariés. Celui-ci inclut une période d’essai pouvant durer jusqu’à un an et des déductions fiscales. Dans le TRM espagnol, 70 % des entreprises sont des artisans même s’ils ne contr
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