La loi helvétique stipule que le trafic poids lourd devra être réduit de moitié d’ici 2018. Un objectif irréaliste en l’état. Les files quotidiennes de véhicules à la frontière helvéto-italienne de Chiasso-Brogeda l’attestent. Le rapport sur le transfert 2011 rédigé par le Conseil fédéral le confirme. Le projet de faire retomber d’ici 2018, soit deux ans après l’ouverture du nouveau tunnel ferroviaire du Gothard, à 650 000 PL au maximum le volume d’ensembles routiers traversant les Alpes ne pourra être atteint avec les moyens actuels. Les mesures actuelles telles que la redevance sur le trafic des poids lourds liée aux prestations (RPLP), la nouvelle ligne ferroviaire à travers les Alpes (NLFA) et la libéralisation du fret ferroviaire se heurtent à leurs propres limites. Mais si elles n’étaient pas en vigueur, ce sont 600 000 véhicules qui traverseraient chaque année les Alpes suisses. Le Conseil fédéral tire la sonnette d’alarme car l’objectif intermédiaire pour 2011 (1 million de passages prévus) a été dépassé. Au total, le flux avoisine 1,25 million de véhicules. L’exécutif suisse entend appliquer des mesures complémentair
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